Around the World in 80 Plays: une belle journée pour un pique-nique

Pour commencer, voici une traduction du dernier billet (celui du 25 décembre, 2013) du blogue Around the  World in 80 Plays (Le tour du monde en 80 pièces de théâtre) d’Élise Newman. Son blogue parle surtout de voyage et de théâtre, mais parfois aussi de son quotidien.

To begin, here’s a translation of the last post (dated December 25th, 2013) from Elise Newman’s Around the World in 80 Plays. Her blog is mostly about travelling and theatre, but sometimes also about her daily life.

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Je n’ai pas vécu de vrais hivers depuis quelques années. Là, mon bronzage pâlit et je suis heureuse d’être de retour au Canada, malgré le mal de gorge et les orteils gelés. Et les pannes de courant à -20 °C

copyright Elise Newman, Around the world in 80 plays

Tout prend un air ancien sous la neige

Mon appartement a perdu le courant il y a plus de 60 heures à cause de la tempête de verglas qui s’est abattue samedi sur Toronto. Heureusement, j’ai de la famille qui habite ici et je fais le va-et-vient entre un endroit et un autre, selon si le courant est coupé ou non.

Copyright Elise Newman. Around the World in 80 Plays.

Certains abusent vraiment avec les lumières. Et c’est quétaine, et c’est beau.

Je me souviens de certaines choses que je n’aime pas de l’hiver de chez nous:

Quand un foulard mouillé par la neige ou par la condensation de la respiration se frotte contre le menton

La peau sèche, les pieds mouillés, l’inévitable écoulement nasal

Se faire asperger de sloche par les autos qui passent

La neige apaise tout. Tout devient silencieux, tranquille, nostalgique.

Mais lorsque l’air croustille et que le ciel est bleu et que le soleil couchant fait scintiller les branches englacées comme une carte de Noël trop pailletée, l’hiver canadien est exactement parfait.

La tempête de verglas sévit

Fleur d’arbre à perruque englacée

Ou lorsque la neige tombe en gros flocons de ouate et que l’on s’assoit à la fenêtre, une tasse de thé et un livre en main et que l’on ne doit pas aller travailler demain.

Neige de Noël, maison typique de Toronto.

L’année passée, au même moment, j’étais toute seule au fin fond de la Nouvelle-Galles-du-Sud, à regarder devant moi la pluie emporter la route. Il s’avère que Noël n’est jamais vraiment Noël que lorsque c’est l’hiver et que l’on est avec sa famille à faire des casse-tête. Et qu’on a du chocolat et des clémentines.

Joyeuses fêtes!

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